Son histoire

L'histoire d'un passé prodigieux.

Le musée de la Céramique conte l'histoire du travail des potiers de l'Antiquité à nos jours. C'est au 18éme siècle que le site archéologique de Lezoux révèle l'histoire étonnante d'un passé prodigieux. Installé dans une ancienne fabrique superbement réhabilitée, le musée se révèle lieu de mémoire à la hauteur de son patrimoine archéologique.

Visite Musée de la Céramique

Le musée départemental de la Céramique est classé Musée de FranceOuvre un lien externe dans une nouvelle fenêtre

Entre les Ier et IVe siècles de notre ère, Lezoux fut un des plus grands centres de production de céramique de l'Empire romain.
On trouve ici les meilleurs exemples de vaisselles sigillées, certaines pièces portent des estampilles, d’où ce nom moderne de sigilléeOuvre un lien interne dans la fenêtre en cours, évoquant un sceau.

Lezoux, Terre des Potiers

Les grandes dates

XIXème siècle

Lezoux fut un des plus grands centres de production de céramiques de l'Empire romain. L'histoire du musée commence ainsi. Au XIXe siècle, des passionnés d'histoire et d'archéologie constituent de nombreuses collections. Ils s'intéressent avant tout à la sigillée. La plus importante est celle du docteur PlicqueOuvre un lien externe dans une nouvelle fenêtre visible au Musée de l’Archéologie Nationale à Saint-Germain-en-Laye.

25 mai 1957 - premier musée

Le Comité archéologique de Lezoux inaugure le premier musée le 25 mai 1957. Cette association œuvre toujours à la sauvegarde et la promotion du patrimoine de Lezoux.

1966 - Hugues Vertet

Le musée devient municipal en 1966 avec comme conservateur, Hugues VertetOuvre un lien interne dans la fenêtre en cours, chargé de recherches au CNRS et directeur de la plupart des fouilles archéologiques effectuées à Lezoux.

Février 2003 - Musée de France

Le musée reçoit l'appellation Musée de FranceOuvre un lien externe dans une nouvelle fenêtre le 1er février 2003. 

Année 80 - Le musée s'installe dans ses murs.

Au début des années 80 occupe un bâtiment modeste qui jouxte alors une « base de vie » archéologique et un dépôt de fouilles, qui favorise l'activité scientifique. Ces bâtiments n'étant plus adaptés, la Ville de Lezoux achète les bâtiments de la fabrique Bompard, une ancienne fabrique de céramiques du XIXe siècle. Le musée s'installe alors dans ces murs pour mettre en scène l'histoire de ce passé prodigieux.

La fabrique Bompard

Des bâtiments, inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques

Témoin du passé industriel local du XIXème siècle,ces bâtiments, inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques, sont disposés autour d'une cour : grange, maison de maître, entrepôt, séchoir. Le corps de fabrique a superbement conservé deux fours monumentaux, véritable laboratoires superposés, qui servaient à la cuisson de poteries utilitaires : céramique vernissée, grès ou encore faïence décorative...
Entre 1870 et 1920, la fabrique a une intense activité, puis connaît des difficultés et survie jusqu'en 1947, avec un mode de production proche de l'artisanat ou de la proto-industrie.
Un fabricant de céramiques sanitaires reprend l'établissement dans les années cinquante.
Il sera le dernier propriétaire dont l'activité était en rapport avec celle de la fabrique.

Patrimoine pour tous

En 1999, le Conseil départemental du Puy-de-Dôme rachète la fabrique et devient maître d'ouvrage de l'opération de construction du musée. La maîtrise d'œuvre des travaux de construction est attribuée au cabinet d'architectes Philippe-Charles Dubois et associés. L’accessibilité du musée de la céramique de Lezoux et le parcours muséographique sont étudiés pour tous types de public. Le musée inaugure, le 14 mars 2007, un parcours dont les contenus et les espaces facilitent la visite. Il obtient l’attribution du label Tourisme et HandicapOuvre un lien externe dans une nouvelle fenêtre en décembre 2014 pour les quatre familles de handicap. Il est lauréat des trophées de l’Accessibilité 2015 des régions dans la catégorie Tourisme et handicap. Le musée remporte le premier prix «Patrimoines pour tous 2015», attribué par le Ministère de la Culture et de la Communication.