3 artistes ont travaillé sur le projet de création d'une œuvre multisensiorelle destinée aux publics du musée de la céramique. Ils ont présenté leur projet respectif en juin 2017. Deux d'entre eux n'ont pas été retenus.

Döppel Studio et Cécile Le Talec présentent leur vision du projet et leur parcours.

Sommaire

Les artistes

Döppel Studio

Jonathan Omar et Lionel Dinis salazar sont tous deux diplômés en design de produits à l’ESAAB de Nevers, puis des Arts Décoratifs de Paris et de Strasbourg. C’est leur sensibilité pour les matériaux naturels associée à une curiosité prononcée pour l’histoire de l’homme et sa production d’artefacts qui les ont amenés à travailler ensemble.

«La richesse historique de Lezoux et l’adéquation de la démarche du musée avec la nôtre nous ont immédiatement motivés et convaincus de participer.
Passionnés par les différentes techniques artisanales comme industrielles, nous aimons mettre en tension des univers à priori opposés afin de les questionner. La question de l’archéologie, des premiers modes de productions de l’Homme fait partie intégrante de notre approche. Souvent inspirés par les sciences, particulièrement la biologie, nos réponses formelles et fonctionnelles témoignent d’une volonté d’appréhender au mieux la matière, de rentrer en contact avec elle
».

Jonathan Omar et Lionel Dinis Salazar vont travailler sur une proposition d’installation, une bulle attirant le visiteur en-dehors du temps et du monde réel. Un espace dans lequel le visiteur est aussi acteur : ici, il peut sentir, saisir, caresser, écouter les couleurs et les formes.

Cécile le Talec

Née en 1962, Cécile le Talec vit et travaille à Paris.

Son parcours artistique commence à la fin des années 1980, après des études en arts plastiques et en philosophie. Son travail est marqué par des rencontres avec des scientifiques, des linguistes, des compositeurs, par des voyages…

Elle travaille depuis années autour de problématiques qu’entretiennent le paysage, le langage parlé et la musique. Elle réalise des œuvres sous forme de dispositifs sonores et vidéo, d’installations immersives de sculptures, dessins et photographies.

La question de l’immersion sonore, visuelle, tactile et olfactive est à l’œuvre dans de nombreux dispositifs qu’elle a réalisés. Nombreuses de ses œuvres sollicitent le spectateur par l’invitation à un usage interactif des sculptures, objets, images…

« J’ai décidé de répondre à cet appel à candidature car les orientations proposées dans le cadre de ce projet me semblent correspondre à des préoccupations actuelles concernant la question du dialogue entre les différents sens, m’intéressant depuis quelques années aux architectures dédiées à la transmission des savoirs dans lesquelles les sons, les paroles et la musique sonnent et « résonnent ».
Pour cette commande publique j’ai conçu une oeuvre, en écho au lieu qui l’accueille qui s’interroge sur le « chant de la terre ».

Céciile Le Talec

Panoramique Polyhonique

2013 Cécile Le Talec

Direction générale de l'Aménagement et du Territoire

Article mis à jour le 17 septembre 2018